CROISÉE SANS DESTIN
Ô, j’aurais tellement aimé mieux te connaître,
Passante trop pressée au parfum oppressant !
Pourquoi donc t’être retournée quand, en passant
Près de toi, j’ai croisé ton pas sous mes fenêtres ?
Tes yeux semblaient chercher comme un obscur absent,
Quelque inconnu à peine vu, évanescent,
Alors que nous aurions pu, oui, nous reconnaître !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire