vendredi 2 septembre 2011

LE COFFRET DU MARIAGE (Coffret surprise, 15x11x6 cm, 2011 - Collection particulière)

LE  COFFRET  DU  MARIAGE

Hymen sans amen, les épousailles, après dix ans de fiançailles, presque sans faille, vaille que vaille, ne peuvent pas être qu’accordailles entre deux cons joints qui, cons, volent. La meule des habitude aurait pu moudre l’ardeur des sentiments en une farine de sensations volant au vent du temps qui emporte et disperse aux cieux sans soleil plus d’un azur sans pareil. Tant de duos finissent, cruel cadeau, n’en déplaise au curé comme au bedeau, en curée ou en duel, corde au cou ou fil à la patte, quand il y a un os dans la noce. Ah, le baromètre du cœur, ma sœur !
Quand les dés sont jetés, loin d’être un collier de misère, le mariage est une trame de hauts et de bas, sur laquelle on tisse jour après jours une portée musicale. La clé en est toujours à trouver - Pardon, Cupidon ! - pour écrire, au présent, une harmonie infinie qui unit le bourdon sans fiel, mari jamais marri, et la fleur toute miel dénichée parmi les orties. On conjugue, au fil de soi comme de l’autre, contre vents et marées, l’alliance du feu et de la glace, du vouloir et du pouvoir, du désir et du plaisir,… dans des liens qui ne sont pas des chaînes quand on reste amants et amis, alliés au cœur et au corps liés mais à l’esprit et à la langue déliés.
Quand on trouve chaussure à son pied, on boit la coupe du couple jusqu’à la lie dans l’alliance avec une moitié qui est le mortier d’une vie en entier. Alors finit le bât du célibat, les débats, les combats et les sabbats,… à condition de ne pas oublier que pour vivre heureux il faut vivre couchés… et cachés dans un jardin secret mis dans un coffret dont vous gardez, au bon du cœur, la clef !


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