vendredi 4 mars 2011

EN TERRASSE, AUX HEURES LASSES (Pastel à l'huile, 24x32 cm, 2005)

EN  TERRASSE,  AUX  HEURES  LASSES
« La poésie c’est bon pour les oisons les oiseux les oisifs…  »
J.-Cl. Pirotte

« Oui, le plus grand malheur des mères
Vous frappe là, assurément…
La pilule doit être amère !…
Il tombe bas, ce garnement !…
Drogué sans doute ou anarchiste
- Ceci dit sans vous alarmer -
Oiseau de nuit et maoïste.
Ça, depuis qu’ils font plus l’armée !

C’est infamie et déchéance !
Rien ne s’ébruitera d’ici,
Je suis homme d’honneur, par chance.
Je tiens à ce qui est promis !…
J’en sais qui seraient bien heureux
De  tant gausser votre infortune.
C’est déjà bien trop malheureux ;
Taisons la chose inopportune.

Fi de ragot, foin de scandale.
On n’aime rien tant que les bruits
En notre ville provinciale…
Vous risquez les éclaboussures,
Nos amis aiment ce qui nuit…
Vous avez trop d’amour donné ;
Avec ces bougres, je l’assure,
Rien n’est meilleur qu’une tannée…

Mais c’est un de vos fils qui passe ?
Solide gaillard, celui-là !…
Comment ?… C’est cette carapace
 Qui vous cause désagréments ?
L’hippie impie, le cancrelat,
Celui qui sera, à perpette,
Votre honte et tous vos tourments :
Le drôle qui s’est fait… « poète » ! »

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