vendredi 16 mai 2014

HIC & NUNC (Acrylique sur bois, 83x67 cm, 2010)


HIC  &  NUNC

La ville s’endormait
Dans les parfums de mai
Que drapaient d’un noir d’ombre
Les plis de la pénombre
Dans ce manteau aimé
Les rues enfin calmées
Hument tout leur saoûl nombre 
De ces senteurs si sombres

La ville s’endormait
Dans les parfums de mai
Que drapaient d’or et d’ambre
Les fenêtres des chambres
Le silence lamé
Des rues désembrumées
S’offre en piquant gingembre
Titillant cœur et membres

La ville s’endormait
Dans les parfums de mai

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