jeudi 4 octobre 2012

BRASILEIRA (Poupée en boîte, 30x37,5x7 cm, 2010)

BRASILEIRA
Carioca, ma sœur par l’âme,
Ton monde est toujours mouvant
 - Carnaval métis et vivant,
Samba, football, bossa et femmes,… -
L’Eldorado est au Brésil,
Sèches ces larmes sous tes cils :
Voici que te viennent les vents
Qui feront flotter l’oriflamme
De ta favela s’activant
Entre rires et psychodrame.
Carioca, tes pleurs, ton blâme,
Sont ces tropiques émouvants
Pour qui le dissolvant est un’ came
Et l’enfant, un outil vivant,…
Ordre et progrès font le Brésil,
Finies les larmes, le grésil,
Fauves humains, faim infâme
Qui t’ont condamnée si souvent.
Car ton peuple tout dieu, tout drame,
Désormais, ira de l’avant.
Carioca, ma fleur, ma flamme,
Dans ce Sud pauvre où tout se vend,
Se dévoile un soleil levant
Pour qui fend le sol de sa lame :
L’espoir souffle sur ton Brésil.
L’avenir n’est plus dans l’exil :
Ton pays de selvas, fervent,
Où quelques possédées se pâment,
Jette, entre demain et avant,
Un pont, en fait un amalgame !

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