mardi 16 octobre 2012

LA SPIRALE DU QUOTIDIEN (Construction, 22,5x17x17 cm, 2008)

LA  SPIRALE  DU  QUOTIDIEN

Mes jours et mes nuits déroulent leur course
Depuis l’aurore où ils puisent leur source
 Jusqu’à l’océan obscur du néant
Qui avale à l’envi même l’envie.
Ils suivent une spire qui m’aspire
Sans qu’une seconde je ne respire,
Ne me pose au bord du vide béant
Que creuse la trotteuse poursuivie.
C’est ce qu’on appelle, ici-bas, la vie.
Mes jours et mes nuits pirouettent et filent,
Derviches d’un cercle vicié, défilent
Comme se dévide un film d’antan
Laissant quelque souvenir qui survit ;
Ellipse ou éclipse, les heures glissent
De moments aux minutes qui dévissent
Sur la chaîne aux anneaux brisés du temps
En mille instants qui m’ont été ravis.
C’est ce qu’on appelle, ici-bas, la vie.

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